16 Avril 2018
Voilà déjà 5 ans que nous avons acquis notre Mc Louis, alors sorti tout neuf de la concession : Le Graal !. Entre l'usure normale du matériel, et les petits bobos infligés à notre monture au fil des sorties, il était temps après ces 5 ans d'utilisation, de faire un tour du propriétaire, histoire de relever les sujets de satisfaction, mais également les petits désagréments auxquels tout camping-cariste est susceptible d'être confronté.
Ajoutons que nous n'avons effectué aucun travaux additionnels sur notre Mc Louis. Ainsi, l'état des lieux reflète la qualité intrinsèque de notre camping-car, tel que sorti de la concession, ce qui ajoute un intérêt supplémentaire à notre retour d'expérience.
Rien à signaler de ce point de vue. Le porteur affiche désormais 35700 km, et aucun évènement particulier n'est venu perturber la quiétude de nos voyages. Signalons cependant que nous effectuons une sortie d'une trentaine de kilomètres tous les 15 jours, afin d'entretenir la batterie du porteur d'une part, et la mécanique générale d'autre part, en particulier la bonne tenue des graissages en faisant circuler les fluides régulièrement.
La carrosserie vieillit bien à l'exception des bandes décoratives apposées par Mc Louis. Autant la couleur bleu résiste elle correctement à l'exposition du soleil, autant le blanc est effacé sur une grande partie, et ce des deux côtés du camping-car. Enfin, nous n'avons pas échappé à un petit accroc lors d'une manœuvre il y a quelques années, celle-ci ayant laissé les stigmates de notre maladresse d'alors.
Le coffre à gaz est légèrement rayé par des branches d'arbustes, dommages difficilement évitables lorsque l'on croise des véhicules sur des voies étroites.
Le vieillissement d'un camping-car
Aucun problème côté étanchéité depuis que nous avons fait réaliser une intervention au deuxième anniversaire du camping-car : Garantie étanchéité éprouvée ! Rappelons que les profilés Mc Louis penchent légèrement vers l'avant, et qu'il est fortement conseillé de les stationner sur cales afin d'éviter une accumulation des eaux de pluie sur la casquette du porteur, occasionnant alors des dégâts de structure.
Les ouvrants sont tous opérationnels, à l'exception du turbo-vent situé dans la chambre. Il est nécessaire d'accompagner le mouvement d'ouverture du lanterneau à l'aide d'une pointe, le mécanisme de courroie étant un peu fatigué pour supporter à lui seule le poids du dispositif de fermeture.
L'occultant du lanterneau de salon affiche quelques traces de vetusté, mais ne semble pas être frappé de faiblesse avérée.
C'est la bonne surprise : tous les équipements fonctionnent et n'ont eu besoin d'aucune intervention, tant sur les parties de gestion de l'eau, du chauffage, du gaz, du froid ou encore de l'électronique. Le mobilier est de bonne tenue exceptée une soudure sur un espace de rangement qui a cédé il y a quelques semaines. Rien de bien sévère en fait.
Un accroc à la table de salon enfin, conséquence d'une maladresse : celle d'avoir gardé nos clés en main alors que nous nous sommes appuyés sur le plateau en nous levant.
Le vieillissement d'un camping-car
Peu de désagréments en vérité. Nous avons certes connus quelques "avaries" sur notre véhicule, mais rien de vraiment très sérieux, et avant tout réparables facilement. Il est important dans ce retour d'expérience de distinguer de ce qui relève de la conception et la fabrication du constructeur proprement dite, de tous les équipements fournis par les équipementiers de l'industrie du camping-car, tels Domotic, Truma, Prostore, Seitz, et tous ceux que nous n'avons pas cités.
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